Le concept du Mobile First (Mobile First) est né en 2011 avec l’approche proposée par Luke Wroblewski dans son ouvrage Mobile First édité par A Book Apart. Avec l’arrivée massive des smartphones et des tablettes numériques, naissent également des concepts autour de ces objets 2.0. Le Mobile First en fait partie et fait également beaucoup parler de lui depuis qu’il a été lancé dans la stratosphère numérique.
Il y a encore quelques années, il paraissait essentiel, pour les entreprises, de faire développer un site internet conçu spécialement pour ordinateur. Le fait de le rendre accessible sur mobile et donc de le penser et l’adapter pour mobile ne leur venait même pas à l’esprit. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. La tendance en 2015 tente à dire que les ventes des ordinateurs ont cessé de chuter depuis 5 ans mais le mobile reste un achat privilégié.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. A l’échelle mondiale, 1,2 milliard de smartphones se sont vendus à travers le globe en 2014. Ce qui correspond à une croissance de 23% par rapport à 2013 c’est à dire un chiffre d’affaires global de 381 milliards de dollars soit 335 milliards d’euros. En France, le marché prévoit la vente de 20,5 millions de smartphones en France sur l’année 2015. Le mobile s’est imposé comme le principal interlocuteur des mobinautes et a réussi a convertir les internautes devenus accros à leurs appareils mobiles et à leurs fonctionnalités.
Selon Luke Wroblewski, l’utilisation du concept Mobile First consiste à “profiter de l’énorme croissance de l’internet sur mobile et de trouver des nouvelles manières pour les utilisateurs d’utiliser nos sites web et nos applications”.
DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE
La petite taille du mobile a apporté des contraintes pour les éditeurs non négligeables :
Côté technique :
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L’écran est petit (80% plus qu’un ordinateur)
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L’espace de navigation est restreint
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Le réseau n’est pas stable en permanence
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La connexion internet n’est pas présente partout
Côté produit:
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Le superflu visuel dû à la petite taille n’est pas autorisé
L’organisation des éléments, l’ergonomie, la gestuelle, la saisie des champs type formulaire sont autant d’éléments auxquels il faut porter grande attention sur mobile.
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Les fonctionnalités ne peuvent pas se loger en nombre important sans noyer l’utilisateur
Uniquement les informations importantes pour les clients doivent être gardées, il ne faut pas transposer l’existant ordinateur sur les appareils mobiles.
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Le design doit être simple et léger pour supporter les instabilités réseaux
La connexion internet peut être fluctuante depuis les mobiles. Il est donc très important de concevoir les WebApp et les applications en fonction, notamment en réduisant au maximum la quantité de données envoyées. Il est très désagréable pour les utilisateurs de devoir patienter pendant le chargement des images.
Ces contraintes ont fait naître le concept mobile first qui nécessite de concevoir d’abord pour le mobile avant de décliner sur les autres supports !
Ce concept, même s’il est issu de contraintes, comporte un véritable intérêt puisqu’il permet de :
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Se concentrer sur l’essentiel
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Simplifier vos designs et votre navigation
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Ne pas se disperser dans les fonctionnalités en intégrant que les plus utiles pour les utilisateurs
Alors adhérerez-vous au concept mobile first ou trouverez vous ça trop précurseur ?
Pour en savoir plus sur ce concept,
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vous pouvez lire le livre Mobile First, de Luke Wroblewski. Vous aurez alors tout le coeur du concept récité et détaillé par son inventeur lui-même
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consulter les slides de notre présentation de talk sur ce concept.
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consulter ici, un article de Air Of melty issu d’une de nos présentations.
